La nuit, loin des lumières - pluie fine.
Au parc Montsouris, pour l'instant désert, Sambre ferme les yeux : ce soir il ne joue pas.
Il écoute.
Les gouttes qui s'égrainent, ici, ont un timbre spécial – et Sambre, quand il pleut, vient apprécier leur voix.
Dans une poche à l'abri, la marchandise. Il l'écoulera tout à l'heure, plus tard dans la nuit – dans les ombres épaisses de quelques ruelles - là où les crocs découverts tiennent parfois lieu d'arguments.
Mais Sambre, pour l'instant, n'est ni dealer ni pianiste. Juste auditeur de la ville.